Tu les sens, la langue sur ton ventre, les doigts qui font leur entrée et moi qui fait du pouce pour te rencontrer au point de non retour

Le volume de l’Amour
Tu les entends forts les mots qui te réciproquent
Ça vient chatouiller ton sens de l’ouïe :
« Je t’aime pour la vie »

Ruminescences et rumimations d’une Skald

Suis je poly amoureuse ou poly identitaire
Suis je monogame ou mytho maniac

Quand je baise la sirène du Queen Queen Anne docteur du crystal meth sous les traits d’une lionne nun otaku, suis je MOI ou une pure inventeuse

Quand je fais l’amour virtuellement à la nymphe nénuphar cybernétique
sous les traits d une louveuse rockeuse diamant, suis la même ou cela que ne que fable que je joue

Tu m as dis un jour que les personnages prenne ,dans ce cas si elles s’aiment exclusivement entre mais qu elles nous

Qui couchent avec, qui les aiments vraiment ?
Et de qui ou qui somme nous en amour

Par Cage d’oiseau

Derrière les rideaux ça baise tu encore

Derrière les rideaux ça baise tu encore

Oui oui oui

Dans mon hémisphère droit, dans mon hémisphère gauche

Ça jouit, ça coule comme une matière grise et rose

Je pense qu’on est foutues mon amie

On s’est enfouis dans une bien triste situation

Tant mieux, on s’en sortira juste par le sevrage mais je veux pas vraiment. Je suis maso. Ça fait mal.

Aucune productivité peut être. Mais encore, est-ce que c’est vraiment grave de ne pas générer autre chose que des orgasmes

Enfouie au creux
De ta berceuse
Les sons chatouillent
Mon colimaçon :
« ça va passer »
« ça va passer »
« ça va passer »
Ils apaisent un instant les tortures alambiquées infligées au travers de la dimension statuesque très particulière existante entre la psychose et la névrose, où, au plus près de la souffrance vive, l’absurdité,
Mes sens se déploient dans toute ma douleur
Et pataugent
Et se vautrent
Cannibals
Dans ces moments de
Mal pur
Où mon corps et mes neurones
Se disloquent et se rompent
Contre la névrose
Les éclats de maladie
Étalés partout dans la chambre
Je pense à la Mort
Et je me tortille sur le plancher
Mon cerveau qui me cri
Que le monde est malade
Que le monde est malade
Que ça va passer.

Mais imaginez un instant être hors de Soi et de s’en terrifier de conscience

J’ai une maladie mentale.Mon cerveau coule dans les filtres duDSM-5.Comme je sens les petites craques de mon cerveau 🧠 couler entre mes doigts, comme incontrôlable de couler autant entre mes mains, couler entre toutes mes tentatives vaines
🧠Mon amygdale🧠 dit :
reste en vie
Car être en vie, c’est forcément être dans la réalité ; non ? Être dans une crise, c’est être mort d’être mort : c’est être mentalement décédé mais de s’en rendre compte, c’est le cerveau magané qui se fait scruter au peigne fins dans tous ses POURQUOI?????? mais POURQUOI IL FAUT QUE JE PARTE
TOUT LE TEMPS
DE MOI ?
Je suis tanné de partir de moi. Tellement tanné de partir de moi et d’avoir une pièce ronde de pensées traumatisantes
il y a ce lapse de temps, blottis dans un moment de mort de moi, ou je me rend compte que je me rend compte que je sais que je suis hors de moi.
Et là, c’est la terreur.Ou je glisse doucement dans la crise,
Je fais tous ces pas autour de moi, derrière moi, devant moi, souvent en moi mais tout ce temps que je le sais, il y a ce décalage entre la conscience de ce moi et le fait de m’habiter qui me rappelle
Je suis un palimpseste de moi