Enfouie au creux
De ta berceuse
Les sons chatouillent
Mon colimaçon :
« ça va passer »
« ça va passer »
« ça va passer »
Ils apaisent un instant les tortures alambiquées infligées au travers de la dimension statuesque très particulière existante entre la psychose et la névrose, où, au plus près de la souffrance vive, l’absurdité,
Mes sens se déploient dans toute ma douleur
Et pataugent
Et se vautrent
Cannibals
Dans ces moments de
Mal pur
Où mon corps et mes neurones
Se disloquent et se rompent
Contre la névrose
Les éclats de maladie
Étalés partout dans la chambre
Je pense à la Mort
Et je me tortille sur le plancher
Mon cerveau qui me cri
Que le monde est malade
Que le monde est malade
Que ça va passer.

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